Mieux comprendre l’opposition et les crises pour mieux intervenir
Ce qu’est l’opposition
L’opposition est l’acte de dire « non », d’exprimer un refus à l’autre. Cela permet à la personne d’affirmer ses besoins et de respecter ses limites. Une personne qui ne dirait que « oui » en tout temps aurait du mal à confirmer son identité, bien souvent par manque de connaissance et d’estime de soi.
Chez un enfant de 18-24 mois, la phase du « non » signifie qu’il utilise ce mot plusieurs fois par jour et même sans qu’il ait eu le temps d’entendre ce qu’on a à lui demander. De 0-2 ans, l’enfant est plutôt fusionné à ses parents, ce qui le rend très dépendant de lui. Lorsqu’il acquiert la marche, qu’il finalise la période d’attachement et qu’il a une véritable intention dans son jeu, l’enfant a alors une plus grande motivation et des élans à se découvrir, à explorer et à devenir autonome. L’enfant comprend qu’il a un certain contrôle sur son environnement, mais surtout sur les gens qui l’entourent. Il réalise aussi que c’est souvent lorsqu’il s’oppose qu’il a plus d’attention que lorsqu’il se conforme.
Les enjeux de la phase du « non »
L’enjeu chez le parent
✓ Le parent doit reconnaître que l’enfant a son individualité, propre à lui, qu’il est différent de lui et de ses attentes.
✓ Il doit le laisser explorer, faire des choix, le laisser prendre des décisions tout en valorisant son autonomie.
L’enjeu chez l’enfant
✓ L’enfant doit réaliser que le parent lui donne un cadre constant, clair et conséquent.
✓ Même si l’enfant ne comprend pas toujours les raisons des règles qu’on lui impose, il doit tout de même savoir que c’est pour son bien et sa sécurité.
✓ Il pourra alors développer une confiance aveugle en ses parents et mieux se conformer à leur discipline.
Une seconde phase du « non » est souhaitable à l’adolescence pour que le jeune confirme son identité. Les enjeux pour les parents seront les mêmes.
Vers 2 ans, s’opposer est une phase normale, mais elle doit s’estomper, particulièrement après 3 ans. Si elle se poursuit après 4 ans, cela nuira significativement à l’enfant. Voici les raisons qui expliquent cela :
- L’enfant n’est pas reconnu dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d’autonomie
- L’enfant et le parent n’ont pas réussi à développer un lien de confiance mutuelle
- L’enfant a appris que l’opposition est payante (il obtient de l’attention en s’opposant)
- Il pourrait aussi y avoir une certaine composante génétique
Écouter la Vidéo :
L’opposition chez l’enfant : 3 gaffes courantes à éviter. (2018), Nancy Doyon, 9:13 minutes.
Le cycle de l’opposition
L’argumentation est le carburant qui maintient en vie le cycle de l’opposition. L’opposition se poursuit que s’il y a quelqu’un pour la relancer.
Des interventions à considérer
✓ Utiliser moins souvent le « non »
✓ Dédramatiser la situation
✓ Réduire les questions auxquelles votre enfant peut répondre par « non »
✓ Renforcer les comportements positifs et ignorer les comportements négatifs, si possible
✓ Établir un code de conduite familial. Consultez la capsule sur la discipline ici.
Ce qu’est la colère, les crises de colère
La colère est une émotion de base qui est utile à l’affirmation de soi. Dès sa naissance, le bébé communique ses besoins avec des pleurs et des cris qui permettront aux parents d’assouvir ses besoins primaires. « La colère est normale et essentielle ».
(Couture et Marcotte, 2018, p. 6)
« La colère permet de garder les autres à distance et de manifester sa frustration par rapport à une situation déplaisante. ».
(Bouchard, 2019, p.301)
Que ce soit la colère, la joie, la tristesse ou toute autre émotion, celles-ci font toutes parties de l’expression de soi, d’un malaise qu’il est important de s’occuper, d’écouter. L’ensemble des émotions méritent toute notre attention.
« La colère accumulée ou mal gérée peut notamment s’exprimer en agressivité ou par une certaine violence. »
(Couture et Marcotte, 2018, p. 6)
Ce n’est pas l’émotion que l’on vit qui cause problème, mais ce qu’on en fait.
Si on la refoule, on la tourne contre soi et on compromet notre état de bien-être. Si on attaque l’autre, on nuit à la relation en perturbant notre lien avec l’autre.
Écouter la Vidéo :
Émotions, mieux comprendre la colère. (2010), Jacques Salomé, 5:35 minutes.
Ce que signifie la crise
Les crises de colère, tant qu’à elles, sont souvent le reflet d’autres émotions que la colère qui ne sont pas reconnues chez la personne qui la vit ; comme l’impuissance, la peur, la déception, la frustration et la tristesse. Lorsqu’on apprend à un enfant à comprendre ce qui se passe dans son corps lorsqu’il vit une émotion, celui-ci peut éventuellement éviter l’escalade jusqu’à la crise de colère.
(Brault, 2011)
Les crises sont des réactions face à la colère mal gérée qui se manifestent par des cris, des pleurs de longue durée suite à l’envahissement émotionnel ressenti par l’enfant.
Selon Séguin, 2021, la crise comprend 3 composantes :
- L’événement à l’origine de la crise, celui qui déclenche l’insatisfaction et le stress chez l’enfant.
- Le contexte de vie (dont le tempérament, le développement et la personnalité de l’enfant et une perception de menace) qui fragilise la capacité de celui-ci à s’adapter à une situation, à accepter un refus, à tolérer un délai, à comprendre sa déception, à percevoir que l’autre ne nous veut pas de mal, etc.
- C’est l’effet dévastateur de l’événement et du contexte de vie en interaction qui crée l’état de crise, soit la période de désorganisation de l’enfant. La crise est caractérisée par des réactions intenses, dont les gestes d’agression physique et verbale.
« L’événement que l’enfant ressent comme étant stressant pourrait alors être perçu comme une menace, une difficulté insurmontable qui dépasse sa capacité d’adaptation. »
(Séguin, 2021, p.5)
Ce qu’est l’agressivité
Selon Bourcier, 2018, l’agressivité serait un phénomène normal, une pulsion de vie adaptée à certains contextes. C’est une énergie qui nous permet d’atteindre un but ou de fuir un danger. Cet élan vital active aussi l’émotion de colère qui aide une personne à placer ses limites devant des situations déplaisantes et irrespectueuses de ses valeurs et de ses besoins prioritaires. L’agressivité est à la base de la survie de l’espèce humaine.
« C’est celle qui se manifeste chez les petits d’âge préscolaire parce qu’ils n’ont pas encore appris à utiliser des stratégies pacifiques pour résoudre leurs conflits, pour réguler leurs émotions ou à se servir de comportements adaptatifs de rechange à l’agressivité. Ils ont besoin de développer des habiletés sociales pour interagir. »
(Bourcier, 2018, p.16)
« L’éducation ne vise pas à éliminer l’agressivité, mais bien à la canaliser. C’est-à-dire à exprimer ses besoins et ses frustrations dans le respect de soi et des autres. »
(Bourcier, 2018, p.14)
Les crises et l’agressivité s’expliquent par :
1. L’irritabilité de l’enfant | ➢ L’enfant ayant un tempérament (inné) difficile ➢ L’enfant qui vit dans un contexte familial perturbé ➢ L’enfant recevant un encadrement inadéquat ➢ Des enfants exposés aux écrans avant 3 ans |
2. La maladresse sociale et la difficulté à intégrer les interdits | ➢ Avant 4 ans, l’enfant est centré sur lui, c’est une forme d’égocentrisme normale qui disparaît graduellement après cet âge. La notion de plaisir immédiat est très marquée, ce qui rend la plupart des enfants normalement impulsifs à cet âge. |
3. L’immaturité neurologique de la zone préfrontale, responsable de la gestion de soi | ➢ De l’autocontrôle ➢ De la régulation des émotions ➢ De la flexibilité mentale |
4. L’immaturité neurologique des zones responsable du langage | ➢ Un enfant qui ne communique pas ses besoins, ses demandes, ses émotions et ses intentions avec des mots utilisera davantage les pleurs, les cris et les gestes d’agressivité pour s’exprimer. |
5. L’hypersensibilité sensorielle | ➢ Le cerveau de certains enfants rencontre des difficultés à moduler les sensations, à s’habituer à un ou à plusieurs stimuli perçus de leur environnement. ➢ L’enfant se sent alors agressé par une perception hypersensible provenant d’un ou de plusieurs de ses sens. On peut alors voir des comportements d’évitement, de crise, d’agressivité et d’opposition. (Caron, S.J. 2020) |
L’impact des écrans sur le cerveau des enfants : agressivité et autocontrôle
Selon une méta-analyse incluant 87 études et 159 000 enfants âgés de 6 ans d’âge moyen, les chercheurs ont démontré qu’une surexposition des écrans est liée à des troubles de comportement extériorisés (agressivité et inattention) et intériorisés (dépression et anxiété).
(Alexia F., 2022)
Écouter la Vidéo :
Trop de temps devant les écrans. (2019), 1:55 minute.
« Les crises de colère souvent spectaculaires et observées avant 3 ans diminuent habituellement en intensité et en fréquence au fur et à mesure que l’enfant développe ses outils d’autocontrôle. »
(Bouchard, 2019, p. 307)
Comprendre la colère et l’agressivité chez l’enfant selon les âges
Les MOTS permettent de communiquer ses besoins, ses désirs, ses émotions et d’interagir avec les autres. Le LANGAGE est un outil ESSENTIEL à la diminution de l’agressivité.
Les 5 phases de la crise : les manifestations et les interventions
PHASE 1: L’APPARITION Manifestation de la frustration, du stress, de la déception, etc. | ➮ Son regard peut changer, sa tension musculaire et sa respiration augmenter. ➮ Ses poings peuvent se refermer, son ton de voix et son débit verbal peuvent monter. ➮ Il peut dire des paroles blessantes. | ➮ Mettre des mots sur ce que vit l’enfant sans céder à la demande. Ex : « Tu avais le goût de poursuivre ton jeu. » ➮ Être à l’écoute et reformuler ce qu’il dit. ➮ Si la crise se poursuit, lui donner un faux choix. Lire sur les techniques d’intervention |
PHASE 2: LE DÉVELOPPEMENT Agitation et escalade | ➮ L’agitation s’accentue et l’enfant prend une attitude défensive envers les gens : cris, pleurs, plaintes. ➮ Il communication en mode confrontation. ➮ Il peut briser le matériel. | ➮ Rester calme tout en maintenant vos demandes et vos exigences. ➮ Offrir des solutions pour se gérer. ➮ Si la crise se poursuit, l’amener dans sa chambre ou dans son coin canalisation. Lire sur le coin de canalisation |
PHASE 3: LA DÉSORGANISATION Le sommet de la crise et la perte de contrôle de ses émotions | ➮ Comportements d’agression physique contre l’adulte et/ou les enfants : frapper, mordre, menacer, s’automutiler, lancer des objets, etc. ➮ L’agressivité peut compromettre sa sécurité et/ou celle des autres. | ➮ Isoler l’enfant dans sa chambre ou son coin canalisation en lui nommant clairement le comportement attendu. ➮ Couper la relation (ne tomber pas dans le piège d’alimenter un schéma relationnel négatif). ➮ Attendre d’être calme. |
PHASE 4: LA DÉCOMPRESSION Le retour au calme | ➮ La décharge d’agressivité est chose du passé, la crise diminue. ➮ Fatigue physique et morale : tête basse, regard fuyant, pleurs et tristesse, découragement. | ➮ Lui laisser son espace pour laisser aller ses émotions (de peurs, de tristesses, de désespoir). ➮ Attendre d’être vraiment calme avant de reprendre la relation et passer à la phase 5. |
PHASE 5: LA RÉCUPÉRATION Disponible à faire des gestes de réparation, à mieux comprendre sa crise | ➮ L’enfant reprend contrôle de son comportement ➮ Cette phase permet un RETOUR sur la situation ➮ L’enfant est disponible à RÉPARER le tort causé. ➮ Fatigue encore présente. | ➮ Demander à l’enfant de décrire la situation, de parler de son état affectif, de ce qui l’a déclenché, etc. ➮ Explorer les solutions et gestes de réparation. Lire sur les 5 C, dont la conséquence. |
Un enfant en crise de colère désorganisé (phase 3) n’aurait pas l’habileté nécessaire pour s’adapter à l’événement qui a déclenché son mécontentement, son stress, etc.
Il a besoin de prendre un temps d’arrêt tout seul pour trouver des solutions de rechange, des stratégies d’adaptation qui l’aideront à rester plus calme lors d’un prochain événement.
Les tout-petits ont besoin d’apprendre à développer leurs compétences socio- émotionnelles :
Considérant l’importance de reconnaître l’ensemble des émotions vécues, d’apprendre à décoder leurs signaux ressentis dans le corps et à comprendre ce qui les déclenche comme base à la gestion des émotions ; il apparaît utile de proposer des idées pour aider l’enfant à développer ses habiletés qui régissent le fonctionnement émotionnel, soit ses habiletés « socio émotionnelles » qui deviennent des stratégies adaptatives. C’est alors que les crises, les gestes d’agression et l’opposition diminueront.
Les 3 clés essentielles à la diminution des crises et de l’agressivité sont :
1. Le DÉVELOPPEMENT des compétences SOCIO-ÉMOTIONNELLES,
2. Le développement du langage
3. L’ENCADREMENT des ADULTES dans une DISCIPLINE DÉMOCRATIQUE. Lire la capsule sur la discipline
Des outils et des stratégies d’adaptation à la gestion des émotions
Aider votre enfant à développer son vocabulaire des émotions, ce qui le déclenche et ce qui l’aide à retrouver son sourire.
- Offrir un modèle à votre enfant en mettant des mots sur les émotions que vous vivez, tout en les exprimant clairement sur votre visage. Ex : « Je suis content que tu aies rangé tes jouets. » « Je suis fâché lorsque tu frappes ta soeur. »
- Jouer à imiter les émotions en se plaçant devant le miroir. Rendre ce moment amusant en demandant à votre enfant de deviner l’émotion que vous imitez.
- Animer des jeux dans le domaine socioaffectif : Ex : La doudou des émotions, loto des émotions, le dé des émotions, cherche et trouve les émotions, la planète des émotions, le laboratoire des émotions, le monstre des couleurs, un jeu symbolique comme exutoire aux émotions, etc.
- Lire des livres sur les émotions, ce qui les déclenche tout en trouvant des stratégies pour se gérer.
Les MOTS apaisent les MAUX.
Apprendre à votre enfant à utiliser la boîte de la colère
Lorsque votre enfant se met à crier son mécontentement, le rediriger vers la boîte de la colère en criant dedans tant qu’il se sent fâché. Fermer le couvercle lorsque la crise est terminée en disant :
« C’est fini, la colère est enfermée dans la boîte. »
Apprendre à votre enfant à utiliser la boîte de la colère
Apprendre à utiliser les étapes de la gestion de soi avec la boîte du retour au calme
La boite calme – outil éducatif 3 à 7 ans – Placote
Images tirée de https://placote.com/products/la-boite-calme
Apprendre à respirer profondément comme moyen efficace pour se calmer
« Souffle et cerveau sont si étroitement liés que la RESPIRATION a une influence décisive sur notre psychisme. Elle module aussi bien la conscience de soi que les capacités cognitives et les émotions. Quand la respiration est perturbée, les émotions s’emballent et les performances cognitives baissent. Le yoga et la méditation ont inspiré beaucoup d’exercices de respiration, sept siècles avant notre ère. »
(Similowski, 2018)
Faire de la méditation avec votre enfant
Faire de la méditation avec votre enfant
Vidéo : La grenouille, méditation pour les enfants, (2015), 4:40 minutes.
Vous amusez à souffler sur des plumes, sur un vire-vent ou sur des bulles
« Apprendre à mieux respirer, c’est apprendre à mieux vivre »
– Guillaume Néry, double champion du monde d’apnée
Danser avec votre enfant, l’inscrire à un cours de danse
Selon Gunter, 2017, la pratique de la danse développe les facultés de régulation émotionnelle, l’empathie et la coopération, chez l’enfant.
Aller jouer dehors avec votre enfant, faire des jeux actifs pour décharger son énergie
Selon le gouvernement du Québec et son cadre de référence « Gazelle et Potiron », les activités physiques plus soutenues permettent de canaliser l’énergie des enfants et également de réduire les tensions, l’agitation et les comportements agressifs. »
(Ministère de la famille, p. 57)
Créer la boîte du bonheur en image
- Faire une activité où votre enfant confectionnera la boîte du bonheur en images. L’aider à choisir des images qui le font sourire, comme ses personnages d’animation favoris, sa famille, des jeux, des sorties et des voyages qu’il a aimé, etc.
- Lorsqu’il vit une émotion plus difficile, les images peuvent le désengager de sa déception, de sa peine ou de sa frustration pour faire place à de belles idées qui le rend heureux.
Presser des objets : balles anti-stress, pâte à modeler et Physio-Plast
Colorier des mandalas avec votre enfant pour le maintien et le retour au calme
Images à imprimer – mandalas enfants – Bing images
La question à vous poser suite à cette lecture : « Comme parent, je choisis d’aider mon enfant en mettant en place quels outils et quelles stratégies d’adaptation ? »
Ressources pour les parents: des idées de livres sur l’opposition et l’agressivité
Ressource pour les parents :
Il est normal de se poser des questions, d’avoir des doutes, de demander de l’aide.
- La ligne parent est disponible 24/7 par téléphone au numéro suivant : 1-800-361- 5085 ou par clavardage entre 6h et 22h30 ou par courriel
- Première ressource permet aux familles de recevoir de l’écoute et des conseils devant des situations difficiles concernant les relations parents-enfants. Cette ressource est disponible par courriel, par clavardage ou par téléphone au 514-525- 2573 ou 1-866-329-4223, du lundi au vendredi de 9 h à 16 h 30. Première Ressource, aide aux parents, service d’aide aux familles, gratuit.
En conclusion :
- L’opposition est le fait de dire « non ». Cela permet l’affirmation de soi qui contribue au développement de l’identité.
- Ce n’est pas l’émotion que l’on vit qui cause problème, mais ce qu’on en fait.
- La colère se nourrit de la colère et l’opposition de l’argumentation. À vous de couper le cycle de confrontation.
- L’agressivité serait un phénomène normal qui active une énergie vitale pour l’atteinte d’un but.
- Plusieurs facteurs expliquent les crises et l’agressivité dont l’immaturité du cerveau du jeune enfant et l’hyper sensibilité sensorielle.
- Il y a 5 phases à une crise de colère : 3 qui montent vers la désorganisation et 2 pour la récupération.
- Les tout-petits ont besoin de développer leurs compétences socio-émotionnelle. Il est important de leur apprendre à utiliser des outils.
Médiagraphie
Alexia F. (2022). L’exposition abusive aux écrans et liées à des troubles comportementaux chez les enfants. Santé sur le Net Écrans et enfants : des conséquences sur leurs comportements.
Bouchard C. (2019). Le développement global de l’enfant de 0 à 6 ans en contextes éducatifs. Presse de l’Université du Québec.
Brault, L.S. et Brault, C. (2011). Raconte-moi la colère, Production Dans La Vraie Vie. Bibliothèque Nationale du Québec.
Caron Santha, J. (2020). Les hypersensibilités sensorielles chez l’enfant et l’adolescent. Mieux comprendre pour mieux intervenir. Éditions Midi Trente.
Couture. N. et Marcotte, G. (2018). Fantastique Moi calme sa colère. Midi Trente éditions.
Doyon, N. et Chiasson-Renaud, S. (2018). Pleurs, crises et opposition chez les tout-petits… et si c’était de l’anxiété ? Éditions Midi Trente.
Gunter, K. (2017). Danser pour soigner son cerveau. Guérir par le sport. Cerveau & psycho, no.86, p. 60-63.
Halloran, J. (2019). 75 trucs & stratégies d’adaptation pour composer avec le stress, l’anxiété et la colère. Midi Trente éditions.
Hammarrenger, B. (2016). L’opposition. Ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs. Les éditions Midi Trente.
Hammarrenger, B. (2022). De l’opposition à la communication. Entendre et comprendre vraiment vos enfants et vos adolescents. Les sept clés d’une relation saine et enrichissante. Éditions Midi Trente.
Ministère de la famille. (2018). Gazelle et Potiron, cadre de référence. Gouvernement du Québec.
Racine, B. (2018). L’autorité au quotidien, un défi pour les parents. Éditions du CHU Sainte-Justine.
Séguin, M. (2021). Intervention en situation de crise, 3e édition. Chenelière éducation.
Similowski. (2018). Comment la respiration synchronise le cerveau ? Les pouvoirs de la respiration. Cerveau & psycho, no. 103.
©️ 2021-2023 Caroline Venne, consultante et pédagogue spécialisée en petite enfance | Centre de la petite enfance Les Marmousets
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