L’utilisation des écrans chez les 0 à 5 ans et leurs enjeux 

Portrait de l’utilisation des écrans chez les familles canadiennes

Les outils numériques, aussi divers soient-ils, occupent actuellement une place omniprésente dans le quotidien de plusieurs familles ayant de jeunes enfants. Les multiples manières d’entrer en contact avec autrui, de briser l’isolement, de faire des achats, d’apprendre, de se divertir, de travailler et d’organiser la gestion de la vie quotidienne (Coyne et al., 2022) ont connu plusieurs changements au cours des dernières années; particulièrement à la suite des multiples périodes de confinement générées par la pandémie de COVID-19. En effet, cette dernière a eu une incidence sur le temps passé devant les écrans de la plupart des familles canadiennes (INSPQ, 2023).

En ce sens, le pourcentage d’adultes qui passent plus de 4 heures par jour, lors des journées non-travaillées, a augmenté de 27,3%, en 2018 et à 37,0% en 2021 (Gouvernement du Canada, 2023). Somme toute, les écrans, tels que les ordinateurs, les télévisions, les tablettes électroniques ainsi que les téléphones intelligents, font maintenant partie intégrante de la vie des jeunes enfants, et ce, dès leur naissance.

Problématique

Durant la petite enfance, l’environnement familial demeure l’un des facteurs d’influence les plus importants en ce qui concerne le développement de l’enfant, tout comme les pratiques parentales : les actions de bienveillance, de protection, d’engagement aux apprentissages, aux routines de sommeil et d’alimentation (INSPQ, 2023).

Cependant, la présence accrue des écrans dans les foyers fait en sorte que presque tous les enfants canadiens ont déjà été exposés aux écrans à l’âge de deux ans, et ce malgré la recommandation d’éviter toute exposition chez les tout-petits de 0-2 ans.

De plus, seulement 15% des enfants âgés de 3-4 ans auraient une utilisation du temps des écrans qui répond aux recommandations de l’ensemble des études effectuées sur les impacts que ceux-ci ont sur le développement des enfants (Ponti, 2023).

Pourquoi les écrans sont au cœur des préoccupations durant la petite enfance ?

Le cerveau modifie sa structure ainsi que son fonctionnement en fonction de l’environnement et des expériences auquel il sera confronté ; il s’agit de la plasticité du cerveau, aussi appelée la neuroplasticité (Cailliau & Aubin, 2024). Cette capacité est à son apogée lors des 5 premières années de vie de l’enfant, durant laquelle le cerveau se développe très rapidement, dont la formation des connexions (circuits neuronales) nécessaire au développement global de l’enfant. Selon Fortin, D. cette période importante du développement du cerveau rend celui-ci particulièrement sensible à tous les effets négatifs des écrans.

Puisqu’il est prouvé que l’exposition aux temps d’écrans en très jeune âge diminue la formation de circuits neuronales, causant des problèmes langagiers, une faible performance scolaire et moins de compétences sociales et émotionnelles; il est prioritaire d’agir en protection contre les dommages du cerveau de nos enfants.

Écouter la Vidéo :
Écrans : Leurs effets sur le cerveau des tout-petits. Fortin, D. neurochirugien, (2024),  4,18 min.

Modèle expliquant les effets des écrans sur la santé

Il est indéniable que les écrans ont plusieurs impacts sur la santé ainsi que sur le développement des enfants qui sont âgées de 0 à 5 ans. Cependant, plusieurs facteurs influencent la gravité des effets néfastes des écrans.

En effet, les conséquences ne seront pas les mêmes chez un enfant de 2 ans consommant 4 heures de télévision par jour que chez ce même enfant étant exposé à un écran le temps d’une photo sur le téléphone intelligent de son parent.

En ce sens, l’Institut National de Santé Publique du Québec (2024) a créé un modèle logique des déterminants qui ont des influences sur le développement des tout-petits, à des degrés variables.

Impact des écrans sur la qualité des pratiques parentales

L’utilisation des écrans par les enfants n’est pas le seul élément à prendre en compte lorsqu’il est question des impacts sur leur santé et leur développement. En effet, les habitudes parentales en ce qui concerne l’utilisation des outils technologiques ont également un impact majeur sur les tout-petits. Il s’agit d’un autre facteur de risque à considérer où chaque parent doit être conscient afin de changer certaines habitudes qui nuisent aux enfants.

Voici un tableau qui démontre la manière que l’usage de la technologie utilisé par les parents nuit aux pratiques parentaux (Cailliau & Aubin, 2024).

Montrer à son enfant que le temps passé avec lui est un moment privilégié, un temps de qualité, lui procure un sentiment d’attachement sécurisé, le sentiment d’être aimé.

Écouter la Vidéo :
Écran gênant : Le laboratoire parental. Ferland, L-S. (2023), 3,21 min.

Écouter la Vidéo :
FamiNum – Pourquoi ranger vos écrans en présence de votre enfant ? (2024), 1,50 min.

L’Institut National de Santé Publique du Québec (2023) a dressé la liste des pratiques parentales, ainsi que la manière que les écrans nuisent aux pratiques de celles-ci.

Pratiques parentalesLa manière que les écrans nuisent aux pratiques parentales
Présence et attention ➮  Moins d’interaction et d’attention à son enfant lorsqu’il y a l’usage d’un appareil technologique.
Surveillance qui assure la sécurité physique➮ Les utilisateurs de téléphones intelligents font preuve d’une absence de surveillance 29% du temps.

➮ Plus grand potentiel de danger.
Disponibilité émotionnelle ➮ Les parents ayant recours à leurs appareils technologiques démontrent moins d’émotions positives et moins de comportements chaleureux à leur enfant que lorsqu’ils n’en n’utilisent pas.
Sensibilité et réponses rapides liées aux besoins➮ Les parents qui utilisent un téléphone intelligent dans un endroit public seraient moins portés à remarquer, à décoder les signaux de détresse émotive chez leur enfant, et à être moins rapide à répondre à leurs besoins.
Soutien à l’apprentissage ➮ Les parents s’impliqueraient moins dans l’apprentissages et dans les activités éducatives de leur enfant.

➮ Les parents n’arrivent pas à bien organiser leurs propres temps passés devant les écrans et à s’y désengager pour jouer et s’impliquer sur le plan du volet éducatif de leur enfant.
Modèle d’appartenance familiale, dont celle des repas➮ Les parents se rassemblent moins en famille pour manger tous ensemble, pour parler et échanger sur leur journée.

➮ Les bonnes habitudes alimentaires sont moins modelées de la part des parents.

➮ Les parents encouragent moins leur enfant à manger durant les périodes dédiées aux repas.

➮ Les parents utilisent la nourriture comme méthode de récompense pour la gestion des émotions/comportements. Ex : Donner des bonbons, des desserts, les amener manger chez McDonald, etc.

Effet de conditionnement négatif. L’enfant apprend que lorsqu’il fait une crise ou tout autres mauvais comportements, il est récompensé par des sucreries. La poursuite des crises et des comportements négatifs est assurée.

✓ De plus, la relation avec les aliments sains en est perturbée, causant l’effet d’une grande sélectivité/résistance alimentaire pour les aliments ayant des apports nutritifs importants sur la santé.

Les impacts qu’ont les écrans sur la santé et le développement des jeunes enfants

Plus les études se multiplient concernant les effets qu’ont les écrans chez les enfants, plus grand est le nombre d’impacts négatifs sur leur santé et leur développement.

Retards cognitifs et langagiers

✓ Un enfant de 15 à 48 mois qui regarde 2 heures de télévision par jour a 3 fois plus de chances de développer un retard langagier. Cette statistique est multipliée par 6 pour les enfants de moins d’un an, et par 8 s’ils la regardent seuls (Esseily et al., 2017).

✓ Un jeune enfant entend 25% moins de mots par jour lorsque la télévision est allumée dans la pièce où il se trouve, même s’il ne la regarde pas; ce qui équivaut à 4 millions de mots en moins, entendu et appris, à l’âge de 3 ans : prédicteur des performances cognitives et linguistiques futures (Esseily et al., 2017).

Moins bonnes compétences linguistiques entre l’âge de 3 et 4 ans, tant sur le plan de l’utilisation (parler dans le but d’interagir) que de l’acquisition du langage (comprendre et exprimer) (Ponti, 2023). Plus un enfant regarde la télévision seul, plus il aura de la difficulté sur le plan de la syntaxe (bien structurer, former et allonger ses phrases) (Esseily et al., 2017).

Diminution de l’attention soutenue (se concentrer sur une tâche) (Ponti, 2023). En ce sens, la télévision ouverte en arrière-plan crée une distraction pour les enfants, qui ont plus de difficulté à compléter une action en cours (Esseily et al., 2017).

✓ Des études démontrent que le temps d’écran est associé à de moins bonnes fonctions exécutives ce qui inclut l’attention, la mémoire, le contrôle des actions, des émotions et une flexibilité face aux demandes de l’environnement (Combes, 2021).

✓ Lorsque les fonctions exécutives sont moins développées, dont la flexibilité mentale (la capacité à s’adapter à son environnement), les enfants sont plus rigides et peuvent avoir de la difficulté à se désengager des écrans, ce qui mène souvent à de fortes émotions, des crises ainsi que de l’opposition.

Diminution du développement optimal des capacités cognitives, telles que les aptitudes de lectures et de mathématiques, la concentration et la mémoire (Ponti, 2023), ce qui impacte les performances académiques futures.

Retards socioaffectifs

✓ Diminution des interactions entre les membres de la famille qui occasionne de moins bonnes aptitudes sociales (Ponti, 2023).

Crises de colère pour obtenir un gain d’attention et difficultés d’autorégulation (gérer ses émotions) (Ponti, 2023). En ce sens, les parents qui ont tendance à donner les écrans aux enfants pour les calmer renforcent les comportements de crise des tout-petits et les empêchent de développer des capacités d’autorégulation.

✓ Donc, cela crée une amplification des comportements d’externalisation (crise, agression contre les objets et/ou les personnes) et des troubles psychosociaux (anxiété, trouble de l’humeur, hyperactivité, etc.), moins bonne capacité d’inhibition (c’est le contrôle de l’impulsivité) (Ponti, 2023).

✓ Il y a une association entre une forte exposition à la télévision à l’âge de 2 ans ainsi que les comportements de victimisation, l’isolement social, l’agressivité pour obtenir ce qu’ils veulent, ainsi que les comportements antisociaux (manipuler pour obtenir ce qu’on veut et avoir peu ou pas de sensibilité à l’autre) (Ponti, 2023).

✓ Puisque les écrans affectent la sensibilité parentale, la présence attentive et la qualité des réponses aux besoins des enfants (INSPQ, 2023) : le lien d’attachement s’en retrouve grandement affecté : 75% d’attachement insécurité.

✓ Ainsi, les enfants qui développent un attachement insécurisant peuvent, jusqu’à l’âge adulte, avoir une plus grande facilité à être surstimulés, impulsifs, avoir plus de troubles anxieux, une moins bonne capacité attentionnelle, une faible tolérance à la frustration, manifesté de l’agressivité et ils ont plus de risque de rejeter les relations positives avec les pairs (Hamel, 2022).

Amusez-vous, éprouvez du plaisir en relation avec votre enfant !

N’invitez pas les écrans à manger en famille !!!

Retards moteurs

Diminution des aptitudes liées à la motricité globale et à la motricité fine (Ponti, 2023).

✓ Chaque heure passée devant la télévision à 29 mois diminue de 9% les habiletés de motricité globale, soit la capacité à courir, à sauter à cloche pied et à se tenir en équilibre

✓ Le temps passé devant les écrans diminue celui passé à faire de l’activité physique, alors que les enfants ont besoin d’en faire chaque jour.

✓ Plus les enfants font usage des écrans, moins ils seront aptes à bien tenir un crayon ou encore, à reproduire des formes et des dessins. Ces aptitudes sont un gage aux habiletés littéraires (reconnaître et reproduire) des lettres et des mots, une fois à l’école (Guglielminetti et al., 2022).

✓ Il existe un lien direct entre le temps d’exposition aux écrans à la petite enfance ainsi que la diminution des habiletés graphomotrices (André & Cochetel, 2022), telles que les apprentissages liés à la posture, la mémorisation des lettres, la gestion du tracé ou le développement de l’écriture fluide (CTREQ, 2016).

Problème de santé physique

✓ Risques et augmentation des blessures (INSPQ, 2023).

Corpulence et surpoids jusqu’à l’âge adulte, qui peuvent mener à de l’hypertension artérielle ou au syndrome métabolique (cholestérol, hypertension, diabète, etc.) (Ponti, 2023).

✓ La sédentarité causée par l’utilisation des écrans augmente considérablement les risques de développer plusieurs maladies : diabète, maladies cardiovasculaires et même le cancer (INSPQ, 2024).

✓ Risque de devenir myope (Ponti, 2023).

✓ Moins grande quantité de sommeil, plus grande résistance au sommeil qui provoquent des crises et des interventions interminables (Ponti, 2023).

✓ Tout appareil présent dans la chambre à coucher de l’enfant réduit le temps de sommeil, notamment en raison de la lumière bleue qui est très efficace pour supprimer la production de la mélatonine, l’hormone de l’endormissement (Ponti, 2023).

Rôle du parent

La parentalité est, sans aucun doute, reliée à son lot de difficultés et ce, dans plusieurs sphères différentes. Parmi celles-ci se retrouve la gestion de l’utilisation que leurs enfants font des outils technologiques. En ce sens, en 2022, 39% des parents du Québec affirmaient que cette gestion était plutôt difficile ou très difficile à faire (ISQ, 2023). Malgré les difficultés engendrées par cette gestion, il s’agit du rôle des parents de mettre en place des stratégies permettant d’appliquer les recommandations de la communauté scientifique en lien avec l’utilisation des écrans.

Sans l’interdire, pour les enfants de 2-3 ans; et en respectant le temps recommandé par les experts, les parents peuvent limiter le temps des écrans en s’amusant de différentes façons avec leur enfant; en échangeant avec lui/elle, en lui parlant, en jouant à l’extérieur, en lisant un livre, en construisant une tour de blocs, en découpant, en faisant un casse-tête ou de la pâte à modeler. Toutes les occasions ludiques sont bonnes pour éprouver du plaisir ensemble.

Recommandations de la Société Canadienne de Pédiatrie et de Ponti, (2023)

Ne pas utiliser les écrans pour les enfants de 0 à 2 ansRésultat perçu chez l’enfant
✓ Avant 2 ans, l’idéal est de ne pas exposer les enfants aux écrans.

✓ Pour les enfants de 2 à 5 ans, il est recommandé de limiter le temps écran à une heure par jour.

✓ Adopter des périodes quotidiennes sans outils technologiques, notamment pendant les moments de repas ou de lecture.

Éviter l’utilisation des écrans au moins une heure avant le coucher.
Atténuer les risques associés au temps d’écran✓ Rester présent lors de l’utilisation des écrans et s’investir, par exemple en regardant le contenu avec l’enfant, poser des questions.

✓ Prioriser les émissions éducatives, interactives et qui s’adressent au bon groupe d’âge de l’enfant.

✓ Encourager l’utilisation des outils technologiques pour des activités créatives plutôt que pour de l’écoute passive.
Utiliser les écrans en pleine conscience✓ Évaluer ses propres habitudes de consommation d’écran et créer un plan d’action familial afin de prévoir les moments d’utilisation des écrans.

✓ Prioriser l’utilisation familiale et commune des écrans à l’usage solitaire de ces derniers.

Garder en tête que le temps consacré aux écrans diminue les occasions d’apprentissage pour les tout-petits. 
Donner l’exemple d’une saine utilisation des écrans✓ Effectuer des activités qui ne comportent pas l’usage des écrans avec les enfants, telles que la lecture interactive, les jeux extérieurs, les jeux de société, le bricolage, les jeux de blocs, les casse-têtes, etc.

Ne pas utiliser les appareils pendant les périodes passées en famille.

Éviter de laisser les écrans qui ne sont pas utilisés allumés en arrière-plan.

Écouter la vidéo :
Campagne PAUSE – Questions de parents (0-2 ans), (2023), 1,52 min.

Écouter la vidéo :
Campagne PAUSE – Questions de parents (2-5 ans)

D’autres conseils concrets pour une meilleure gestion des écrans

Établir des limites claires : Utiliser un outil visuel, de type “Time-Timer” afin de déterminer le temps alloué aux écrans. Faire des rappels du temps restant à l’utilisation des écrans, pour favoriser l’autocontrôle (Capsana, 2022).
Déterminer d’avance, avec l’enfant, les moments d’utilisation des écrans. Utiliser un outil visuel, tel qu’un horaire avec des pictogrammes comme celui-ci, pour illustrer les moments d’utilisation.
Mettre en place des règles définies et constantes. Ex : Il faut demander la permission pour allumer l’écran (Naître et grandir, 2024).
Ranger les écrans lorsque les enfants n’en font pas l’utilisation et éteindre la télévision. Lorsqu’ils sont hors de leur champ visuel, il est plus facile de ne pas y penser (Naître et grandir, 2024).

Écouter la vidéo :
Gérer les écrans de nos enfants, CIUSSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal, (2020), 1,58 min.

Écouter la vidéo :
Aidez-moi, mon enfant est accro aux écrans, CIUSSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal, (2020), 4,50 min.

Des livres à lire aux enfants afin de les conscientiser

Des livres recommandés pour les parents afin de s’outiller

En conclusion

➮ Les écrans sont imprégnés dans tous les aspects de notre quotidien depuis les dernières années. Ce n’est pas de les éliminer, mais d’apprendre à les utiliser judicieusement et de façon responsable.

➮ Les tout-petits sont extrêmement sensibles aux expériences vécues lors de leurs cinq premières années de vie, puisque leur cerveau est en plein développement (Cailliau & Aubin, 2024).

➮ Une exposition qui dépasse les recommandations selon l’âge de l’enfant présente plusieurs risques pour la santé des enfants de 0 à 5 ans, sur les plan cognitif, socioaffectif, moteur et physique (Ponti, 2023).

➮ La technoférence brise le moment d’échange vécu avec son enfant. Il peut avoir un impact sur les pratiques parentales et donc, impacter directement les enfants (INSPQ, 2023).

➮ Les impacts des écrans chez les tout-petits dépendent de plusieurs déterminants, notamment des modalités et des contextes d’utilisation, de l’âge des enfants et des objectifs reliés à l’usage (INSPQ, 2023).

➮ Afin de minimiser les retards associés aux outils technologiques chez les enfants, il est important de respecter le temps limite recommandé, d’être un modèle pour les enfants, d’être conscient du contenu à prioriser et d’opter pour une bonne gestion des écrans.

➮ Un écran distrait les enfants. C’est la responsabilité des parents d’apaiser son enfant en lui offrant toute son attention et en lui prodiguant de l’amour; ce qu’un écran ne pourra jamais faire.

➮ Jouer avec son enfant, lui offrir du temps de qualité, échanger, parler, éprouver du plaisir partagé; voilà les clés qui dissuaderont les enfants d’utiliser les écrans.

Médiagraphie

Aubineau, L.-H., Vandromme, L., & Driant, B. L. (2015). L’attention conjointe, quarante ans d’évaluations et de recherches de modélisations. L’Année psychologique, 115(1), 141‑174. https://doi.org/10.3917/anpsy.151.0141

Cailliau, J., & Aubin, J. (2024). Rapport thématique : Les écrans et les tout-petits. Observatoire des tout-petits. https://tout-petits.org/publications/#RapportsThematiques

Capsana. (2022). Les 0 à 5 ans et les écrans. Conseils pour les parents. https://pausetonecran.com/wp-content/uploads/2022/12/PAUSE22_TABLETTE-0-5.pdf

Coyne, S. M., Shawcroft, J., Gale, M., Reich, S. M., Linder, L., McDaniel, B., Stockdale, L., & Booth, M. (2022). Digital distraction or accessible aid? Parental media use during feedings and parent-infant attachment, dysfunction, and relationship quality. Computers in Human Behavior, 127, 107051. https://doi.org/10.1016/j.chb.2021.107051

Gouvernement du Canada, S. C. (2023, novembre 17). Activité physique et temps passé devant un écran : Effets de la pandémie et autres chiffres clés. https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4989-activite-physique-et-temps-passe-devant-un-ecran-effets-de-la-pandemie-et-autres-chiffres

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Image concernant le temps d’écran tirée de https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4989-activite-physique-et-temps-passe-devant-un-ecran-effets-de-la-pandemie-et-autres-chiffres

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Image de la mère qui fait manger sa fille pendant qu’elle regarde son écran tirée de https://ensemble.aesio.fr/sites/default/files/styles/840x/public/2023-04/header_article_effets_des_ecrans_sante.jpeg?itok=PfRL9H0D

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Image de Time-Timer tirée de https://www.lajouetterie.com/i/Time-Timer-MOD-Bleu-azur-60-minutes-La-Jouetterie-94919.jpg?size=750

Image des écrans et des applications tirée de https://fr.freepik.com/vecteurs-libre/illustration-concept-telephone-portable_14767584.htm#fromView=search&page=1&position=8&uuid=22c7561e-9c18-48ed-b228-36ba6fcc4cb9

Image du cerveau d’enfant tirée de https://fr.freepik.com/vecteurs-libre/illustration-creativite-du-profil-cerebral-isolee_88414330.htm#fromView=image_search_similar&page=1&position=7&uuid=d0ef326b-52ee-436b-8fec-1308b4f48944

Image du cerveau tirée de https://fr.freepik.com/vecteurs-libre/illustration-concept-organe-cerebral_32318399.htm#fromView=search&page=1&position=40&uuid=ed54397e-1404-4d48-9902-a98258f19581

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©️ 2021-2025 Caroline Venne, consultante et pédagogue spécialisée en petite enfance | Centre de la petite enfance Les Marmousets

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